Extrait du journal

Lu d autres temps on eut reconduit à la frontière cet excellent M. Largo-Laballero. Il n’eut pas fallu pour gela la poigne d’un Louis \l\ ou d'un Napoléon 1er ; il eut suffi de la vigilance de ce petit bourgeois | qu’était M. I hivers, assez lin en toute circonstance. Mais nous le disions, il y a peu de jours, l’arrogance et la grossièreté sont admises aujourd'hui hui et n émeuvent personne. M. Largo-La ballera a été bien bon de chercher « à expliquer ce qu’il a voulu dite n, en publiant après coup une forme atténuée de ce premier jet si net ; celle sorte de « lepcnlir» ne trompera personne. IVul-élre l’un de nos ministres aura-t-il lait discrètement observer à notre hôte indésirable qu’il y avait encore une certaine susceptibilité fiançais qu’il convenait provisoirement de ménager. Les égards ont été de trop, en ce cas. Mais de même (pie toute la presse reconnaît de notre pays qu’il est devenu un dînatoire, ou un champ d'épandage où affluent toutes les ordures, toute la racaille bannie du reste de l'univers, il semble devenu, dans le manque de susceptibilité gouvernementale, le paillasson où peuvent s’essuyer toutes les bottes crottées....