Extrait du journal

Le savant latinisée que la France a perdu le 27 novembre, Emile Châtelain était né en 1851, à Montrouge. 11 a refondu, comme chacun sait, les Dictionnaire latins de Qtiiclimat, et a publié, <1e 1892 à 1900 une remarquable Paléographie de* classiques latins. sans compte) les travaux d’érudition qui avaient fondé sa réputation et qui lui valurent l’horreur d’lie considéré, pelant tout le cours de sa verte vieillesse, comme le chef respecté de celle école de latinisée, aussi fins Icitfés que prof ânes érudits, qui tiennent une si gray le place à l’Institut de Fiance. Ces travaux, nous ne saurions les énumérer ici. Pour en avoir la liste, on n’a qu’a se reporter à la bibliographie si exacte (mais qui s’arrête en 1910) qui en a été donnée par ses élèves cl ses amis ions un volume intitulé Mélanges Châtelain et qui est dû à la collaboration de soixante-quinze savants français et étrangers (Paris, Champion, 009 pages iii 1 * et 31 planches) Quand on la parcourt, ils déconcertent, ils effrayent pacque par leur nombre et leur diversité. Parmi les notes quelquefois très brèves, parmi les articles plus ou moins développés dont les titres sont relevés dans cette bibliographie, il en est qui se rapportent à la littérature grecque et à la littérature française. Ceux qui ont trait aux littératures étrangères ne sont pas rares ; mais ce ne sont guère là, dans ce vaste ensemble, que des exceptions qui ont surtout pour intérêt de mon lier quelle était la curiosité de cet esprit, comment lu science qu’il avait acquise était assez fortement outillée pour aller chercher, en dehors de son domaine propre, sur des terres voisines, des points de comparaison et un supplément d’information....