Extrait du journal
passait. Dès le premier assaut, dit le Rappel, les Versaillais emportèrent la barricade des Moulineaux, si vivement, que les Parisiens surpris eurent à peine le temps d’enlever leurs canons et leurs mitrailleuses. Il parait qu’à ce moment une panique se produisit dans les rangs des fédérés, qui se replièrent en désordre, et dont un grand nombre se présentèrent aux portes de Paris, demandant à rentrer en ville On refusa d’abaisser le pont-levis ; alors les chefs finirent par rallier leurs hommes, et 'on revint à la charge. Mais les Versaillais avaient déjà repris toutes leurs positions dans le parc d’Issy. Sans perdre une minute, ils s’avancèrent en masse dans la plaine, le long de la route nu 180. jusqu’aux premières maisons du village d’Issy. D’après le Mot d’ordre de ce malin, un détachement de cavalerie assez considérable aurait pris une part active à cette attaque et aurait pénétré assez avant dans le village, après avoir contourné le fort, presque sous les remparts. Quoiqu’il en soit, il est certain qu’après une lutte ardente, les Versaillais ont occupé le village presque entier. Des renforts arrivés en temps opportun ont permis aux Parisiens de les déloger du centre du village, mais ils en occupaient encore mardi matin l’extrémité qui regarde le parc d’Issy. Pendant que cette opération se faisait avec une vivacité extrême entre le fort d’Issy et l’enceinte, une autre colonne de l’armée régulière, partie de Clamart, sous la protection de la batterie du Moulin-de-Pierre, surprenait les défenseurs de redoute établie sur le chemin de fer de Versailles, près de la station, entre les forts d Issv et de Vanves, et s’empare t de cette position, assez mollement défendue. Cne nouvelle panique eut lieu à la suite de celle surprise, parmi les bataillons cantonnés dans le village de Vanves, qui s’émurent plus queue raison des récits exagérés colportés’par quelques fuyards. Toutefois, on nous assure qu’à la pointe du jour, deux bataillons de fédérés, soutenus par les ayant | m;lraj|{euses d a fort auraient réussi à re...
À propos
L'Avenir national est un quotidien d’information générale fondé en 1865 par le journaliste Alphonse Peyrat, ancien rédacteur en chef de La Presse. Sa ligne éditoriale se place en faveur du républicanisme et de l’anticléricalisme, tout en partageant clairement des idées socialistes. Sans bénéficier d’un gros tirage, le titre s’illustre par ses prises de position à l’encontre des forces impériales et conservatrices, proposant même en janvier 1865 par la voix de son fondateur la séparation de l'Église et de l'État.
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