Extrait du journal

Il ne faut pas que ces deux articles restent une lettre morte : il y va de la sécurité de chacun et par conséquent de l’ordre social lui-même. Que si un individu quelconque, agent de police ou non, met sur nous une main aibilraireet nous rend victime d’une des arrestations illégales,définies par l’art. 341 .gardons notre calme, prenons avec exactitude le nom du délinquant, et une fois rendus à nos occupations et à notre liberté, n’oublions pas que nous avons un grand devoir à remplir, poursuivons l’homme qui a attenté en nous au droit du citoyen, poursuivons-le sans fausse indulgence, et qu’il soit traîné, s’il le faut, à la barre de toutes les juridictions. Sans doute cette poursuite, en raison de certaines clauses légales qui datent du lendemain du 18 braire, doit être dirigée avec une habileté consommée et avec une persévérance que rien ne rebute; l’agent coupable a mille moyens de se retrancher contre la plainte la plus juste; relançons-le dans toutes ses retraites : l’opinion publique nous suivra dans celte chasse courageuse et honorable contre...