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L’Avenir républicain, 1 octobre 1875

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L’Avenir républicain
1 octobre 1875


Extrait du journal

— Vous avez rencontré ma mère... hier, dites-vous ? .— Du moins il y a deux jours..* et je fus même assez favorisé du ciel pour lui rendre un service. • — Quel service ? parlez ! Villon raconta le fait, mais avec un tel excès de modestie, que Troussecaille, s’en indignant à la fin, prit la parole à son tour pour divulguer la vérité tout entière. Une vive et poignante émotion soulevait la poitrine du jeune duc, animait ses traits expressifs. En apprenant le danger qu’a vait couru sa mère, le dévouement qui l’a vait sauvée, un éclair de colère, une lar me brillèrent dans ses yeux. Il saisit enfin la main de Villon, et, la serrant dans les siennes : — Merci ! lui dit-il. Puis, comme se parlant à lui-mème : — Oh ! je l’avais bien pressenti que ces deux hommes, ces frères Ramsxvag étaient des traîtres ! Le regard du poète semblait demander une explication. Du geste, le duc autorisa son compagnon à répondre. — Madame la duchesse, dit-il, était partie à l’insu de son fils, afin de porter elle-même un dernier appel à la justice du roi Louis XI. Les frères Ramswag, deux chevaliers indignes de ce titre, s’é taient offerts à l’accompagner. Nous avons appris que ces deux misérables...

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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