Extrait du journal

LETTRES PARISIENNES (Troisième année.) XLIII. Nous touchons, — connue dirait M. de Bismarck, — au « moment psycholo gique. » L’heure est venue des résolu tions viriles. Ce (pii me réjouit, pour ma part, au moment où l’Assemblée de Versailles se réunit pour la dernière lois, c’est l’en tente parfaite des différents groupes de gauche. Mon Dieu ! nous avons tous (c’est une loi de la nature humaine, et j’aurais mauvaise grâce à le nier), nous avons tous — quoique républicains — des vues qui nous sont particulières et aux quelles nous tenons. Les tempéraments ne peuvent être identiques : de là, dans notre parti comme dans les autres, des nuances d’opinion qui semblent devoir créer d’irrémédiables divisions. Mais at tendez ! un sentiment profond du devoir nous anime et nous inspire. Vienne un débat solennel, et, tout à coup, les di...