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L’Avenir républicain, 24 septembre 1875

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L’Avenir républicain
24 septembre 1875


Extrait du journal

— Je me rappelle, dit-il, et je com prends. C’était du reste facile, la corde pendait encore au cou du dépendu. — Sire, poursuivit-il, une fois déjà vous m’avez fait grâce... et même renippé de puis les pieds jusqu’à la tête. — Il parait, observa le roi, que ta re connaissance n’a pas plus duré que tes habits. — C’était l’an dernier, Sire.., Où sont-ils, Vierge souveraine ? Mais où sont les neiges d’autan ? — Parle en prose, je me laisserai peutêtre encore prendre à ta poésie, car j’ai me les vers frappés au bon coin... Mais non, cette fois, je veux être inexorable. Une villonnerie qui ne tendait à rien moins qu’à me réduire au pain sec ! c’est presque un crime de lèse-majesté. — Ah ! sire, j’ignorais que ce fût le re pas de Votre Majesté. C’est même en l’ap prenant et par un bienheureux hasard, au suprême moment, que mes bras ont recouvré assez de détente pour rompre leurs liens, mes jambes assez de ressort pour m’echapper jusqu’ici. — Et dans quel espoir, truand ? — Dans celui de mourir au moins ab sous de Votre Majesté, si -toutefois je ne parviens pas à gagner ma cause. — N’v compte point, paillard !... Mais...

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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