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L’Avenir républicain, 29 septembre 1875

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L’Avenir républicain
29 septembre 1875


Extrait du journal

A sa mie, un cri d’angoisse et de joie s’échappa des lèvres frémissantes de Vil lon : . " — Elfe ! mon Dieu ! c’est elle ! Et si vive était son émotion, que, sans l’appui de Troussecailie, il fût tombé sur le chemin. La femme poursuivie les aperçut alors tous les deux. — Qui que vous soyez, 's'écria-t-elle aussitôt, défendez-moi ! sauvez-moi ! Déjà le poète, un éclair dans les yeux, se précipitait en avant. Mais son compagnon l’arrêtant par le bras : — Attends, dit-il. j’ai une idée et je la crois bonne. VI PREMIÈRES AVENTURES L’idée de Martin Troussecailie, c’était une corde. Cette même corde à l’aide de laquelle, le soir précédent, à l’autre extrémité de la forêt, il avait fait choir François Vil lon au beau milieu du chemin. — Comprends-tu ? lui dit-il vivement, ce qui a réussi une fois peut réussir deux... Tiens ce bout... Moi, l’autre aux dents, je traverse la route. Mais que les cava liers ne nous soupçonnent pas ! Déjà Troussecailie s’était jeté ventre à terre, et rampait lestement parmi l’herbe...

À propos

Lancé en 1872 à Troyes, L’Avenir républicain est, sans surprise, profondément républicain, convaincu que « la République est le seul gouvernement juste et rationnel », selon son programme. Mais pâtissant d’une constante instabilité rédactionnelle – rares sont les rédacteurs en chef qui y restent plus d’un an – le journal disparait au bout de dix ans, en 1882.

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