Extrait du journal

Au fond, presque tous les chefs politiques du Reich se défient de la République qui, à la longue, pourrait faire perdre au peuple allemand son goût de la discipline. Quand, le 16 janvier dernier, le comte Westarp déclarait : « nous sommes persuadés que notre peuple ne recouvrera la liberté que s’il se libère d’une organisation d’Etat étrangère au caractère allemand et que s’il revient à une forme d’Etat répondant à sa tradition et à ses besoins politiques », il n’exprimait pas seulement, qu’on en soit bien sûr, l’opinion du parti nationaliste dont il est le leader parlementaire, mais aussi l’opinion de la majorité du parti centriste et...