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L’Avenir, 8 novembre 1920

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L’Avenir
8 novembre 1920


Extrait du journal

C’est le titre d'un volume éloquent, pathétique, de Maurice Barrés. Il y disait — est-il quelqu’un qui pourra n titre pas de son avis ? — qu’une église n'a pas besoin d’être un monument historique, d’avoir un intérêt archéologique pour être vénérable ; que la moindre et la plus humble de nos églises de campagne, du fait même quelle est la depuis longtemps, depuis toujours, « décore », honore, embellit le petit village tassé tout autour d’elle ; quelle est la France, qu’elle fait partie du patrimoine de la France ; et qu'on ne fait pas toujours assez de cas de ce patrimoine, qu'on le laisse tomber en ruines, quoi le traite sans respect, sans amour ; que parfois enfin les municipalités semblent n’avoir qu’un souci : raser 1 église, détruire ce qui fut, si noblement, durant tant de siècles, au nom de ce qui n est pas encore, et ne vaut peut-être point ce qui était....
L’Avenir (1919-1936)

À propos

L’Avenir est une publication quotidienne, paraissant à partir du premier janvier 1919. Il remplace Oui, lancé une année auparavant par l’homme politique Henri Lilliaz pour lequel contribuait des personnes du monde politique et littéraire comme Pierre Laval et Henry de Jouvenel. Au moment de la création de la feuille, le député de droite Charles Chaumet en est le directeur politique de la publication et le journaliste Louis Latzarus le rédacteur en chef.

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