Extrait du journal

Le gouvernement français est prêt, par contre, à écouter ce que Berlin peut avoir à lui dire et à discuter avec lui des problèmes qui se posent dans les régions occupées (renouvellement des contrats intervenus et qui ne courent que jusqu’en avril, vente des produits de la Ruhr, perception des taxes, etc...), mais, avant de donner une réponse définitive, M. Poin-, garé a voulu que le gouvernement allemand précisât par écrit sa pensée, car la formule employée par le chargé d’affaires — « en vue de rétablir en Ruhr une organo* négation administrative régulière » — pourrait cacher des prétentions allemandes absolument injustifiables et qui, naturellement, mettraient fin aux conversations si elles les démasquaient....