Extrait du journal

Le maréchal Pétain a répondu en termes d'une amitié non moins sincère. Mais l’expérience du passé lui a fait exprimer un vœu plutôt qu'une intrépide certitude. Après avoir rendu hommage à l’héroïsme des Insurgents d'il y a cent cinquante ans et apporté son « tribut d’admiration et de reconnaissance aux camarades d'Amétriques » qu'il a vus à l’œuvre sur nos champs de bataille de Lorraine, après avoie discrètement déclaré que ce n’était ’ pas à lui d'exalter l’aide ancienne de lai France aux ancêtres de ces « camarades », il a simplement ajouté : « Ce sera l'étemel honneur de l’Amérique et de la France de n’avoir combattu ensemble et de n’avoir usé de la victoire que pour affirmer les droits des peuples à la liberté. L’action commune de l’Amérique et de la France, commencée en 1780. reprise en 1917, qui a eu des résultats si féconds pour les deux peuples et pour le monde entier, n'est sans doute pas terminée... »...