Extrait du journal

Pendant de longues années, les Chambres furent des salons où se rencontraient gens du même monde ; pour eux, les règles de la bonne éducation étaient des lois souveraines et notamment celle-ci : « Quand on s’aperçoit qu'on fatigue manifestement son auditoire, on se tait ». Les règlements ne contenaient qu’un petit nombre de propositions ; ces propositions étaient dépourvues de sanction. La Chambre lut vivement amusée lorsque je lui racontai, il y a quelque temps, que, aux Commune* d’Angleterre, le speaker n’avait, autrefois, d’autre arme positive que de nommer par leur nom de famille les représentants qui troublaient l’ordre. « Monsieur le représentant de Liverpool, si vous continuez à troubler l’ordre, je vous nommerai par vo»’re nom ». « Et alors, riposta un jour un député irrespectueux, qu’est-ce qui arrivera ? » Et le speaker de répondre : « Dieu seul le sait »....