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L’Avenir, 21 janvier 1928

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L’Avenir
21 janvier 1928


Extrait du journal

Que la Société des Nations ait une bonne police ; qu’elle mette une armée de 100.000 hommes en garnison sur le Rhin et dans la Ruhr, cette citadelle de la puissance militaire allemande ; qu’elle en place une autre de 100.000 sur la Vistule, et une troisième de même force en Autriche et Hongrie : alors, la police de l’Europe sera faite ; il y aura une sûreté. Et celui qui attaquerait ces armées « internationales » serait réellament agresseur de la Société des Nations, c’est-à-dire obligerait celle-ci à intervenir, sans discussions stériles. Sinon, la guerre injuste continuera de sévir ; on trouvera toujours, suivant le mot de Frédéric II, des légistes — ou 100 intellectuels ! — pour la justifier....
L’Avenir (1919-1936)

À propos

L’Avenir est une publication quotidienne, paraissant à partir du premier janvier 1919. Il remplace Oui, lancé une année auparavant par l’homme politique Henri Lilliaz pour lequel contribuait des personnes du monde politique et littéraire comme Pierre Laval et Henry de Jouvenel. Au moment de la création de la feuille, le député de droite Charles Chaumet en est le directeur politique de la publication et le journaliste Louis Latzarus le rédacteur en chef.

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