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L’Avenir, 26 janvier 1922

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L’Avenir
26 janvier 1922


Extrait du journal

De tous les anciens belligérants, c’est assurément l’Allemagne qui, avec la Russie bolcheviste, a le mieux réussi à saboter ses finances : il était même impossible, croyons-nous, de pousser plus loin l’incurie, le gaspillage et le désordre. Pendant la guerre, le Reich n’a que très légèrement accru ses impôts et il a eu recours aux pires expédients de Trésorerie, sous prétexte que la « victoire » lui permettrait de faire rembourser ses dépenses par les peuples vaincus. Après la signature du Traité de paix, il a bien tenté d’intriguer un nouveau régime fiscal, mais il n’a fait aucun effort sérieux pour le mettre en application : il a mieux aimé, soit par impuissance, soit par mauvaise volonté, pratiquer le système des émissions de billets à jet continu, ce qui devait avoir pour conséquence fatale d’accroître sans cesse le déficit de ses budgets et de détériorer son change....
L’Avenir (1919-1936)

À propos

L’Avenir est une publication quotidienne, paraissant à partir du premier janvier 1919. Il remplace Oui, lancé une année auparavant par l’homme politique Henri Lilliaz pour lequel contribuait des personnes du monde politique et littéraire comme Pierre Laval et Henry de Jouvenel. Au moment de la création de la feuille, le député de droite Charles Chaumet en est le directeur politique de la publication et le journaliste Louis Latzarus le rédacteur en chef.

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