Extrait du journal

Tout d'abord Lucien Dubech loue Jacques Copeau de sa ferme volonté de restaurer l’art dramatique qui, en 1913, était en passe de devenir le plus décrié de tous les arts, et il écrit, après avoir rappelé es beaux jours du Vieux-Colombier, • Depuis les beaux jours de M. Antoine jaunis l'art dramatique n'avait reçu en France l'impulsion d'un si vigoureux animateur ». Cependant le ver était dans le fruit et Jacques Copeau n'a jusqu’alors guère laissé qu'une • école nouvelle de mise en scène.» Pourquoi 7 Lucien Dubech estime que Jacques Copeau trop attaché à son groupe littéraire de la Nouvelle Revue France n'a qu’entrebâillé les portes de son théâtre aux jeunes auteurs et ainsi écarté de lui des succès qui ont fait la célébrité d’autres compagnies théâtrales : qu’il s'est toujours débattu au milieu de graves difficultés financières qui, produites par l'exlgüité de la salle du Vieux-Colombier et la misère des temps, firent que toujours l'œuvre dépensa plus qu'elle gagnait, et surtout parce que Jacques Copeau, dans son ardeur apostolique, s'est trop défié des auteurs, de leurs œuvres, de leurs interprètes et qui) a voulu « tout reprendre au point où Thcspis aval*, repris l'an grec : à l’origine. •...