Extrait du journal

Donc,le Progrès n’est pas content, parce que l- un brave homme de Français, usant de ses droits de citoyen, a fait un discours de 2 heures dans une salle de café à Champdôtre, (rappelez-vous le compte-rendu, dernier n° du Bien du Peuple) ; parce que, 2‘, deux cents citoyens, usant de leurs droits de citoyens, se sont réunis autour de l’orateur non estampillé par le Progrès, l’ont écouté avec sympathie, l’ont applaudi avec ardeur ; parce que, 3‘, surtout le conférencier, hélas ! c’était un ecclésiastique, M. l’abbé Bélorgey), a plus appris de choses en deux heures à scs auditeurs ravis, que le Progrès en deux ans, et des choses sur lesquelles le Progrès garde un silence prudent : par exemple : l'eflroyable injuste misère qui atteint partout, en France, en Allemagne, en Angleterre, etc., la classe nombreuse des travailleurs ; les causes précises, économiques et morales, de ce grand désordre; l’impuissance médiatrice de ranarchie qui tend au chaos par l’apostolatdelabombe, socialisme qui propose et menace d’imposer brutalement aux masses le nivellement dans l’esclavage antique rétabli ; l’inanité des théories creuses offertes par les repus et les satisfaits; et, au contraire, les ressources et les espérances apportées par l’Eglaise, à laquelle illustre Taine, demeuré son ennemi si longtemps, faisait, après 20 ans d’étude, un suprême appel....