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Le Bien public, 6 juillet 1875

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Le Bien public
6 juillet 1875


Extrait du journal

LE LOUP ET L AGNEAU A peine la comtesse du Hautois avaitelle quitté la salle, pour rentrer dans sa chambre, que l’on entendit sonner mi nuit. Au dernier coup, la princesse se pencha eu avant et écouta. Un craque ment se fit entendre dans la muraille. Thérèse frissonna, serra autour d’elle son manteau à fourrure et regarda yeair l’ennemi. Devant elle, sous la fenêtre, la boiserie avait glissé de côté, et dé cette ouvertu re, de cette sorte de large soupirail, un homme trapu, dont le feu de l’âtre éclai rait le visage large et coloré, sortit en gravissant quelques marches. Nous pouvons faire attendre le portrait de ce nouveau venu; on le pressent. . L’entrée était digne du personnage, et le personnage remplissait la fonction de la nature en s’introduisant, non pas la tête haute, comme un homme ; non pas en rampant, comme un serpent, mais en se courbant à demi, en se relevant, en se dressant, en grandissant peu à pëu d’un air de menace bestiale....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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