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Le Bien public, 14 février 1873

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Le Bien public
14 février 1873


Extrait du journal

Versailles, 2 h. 112. On prétend que M. de Broglie, empêché par une indisposition, ne serait pas en mesure de déposer son rapport sur le pro jet de la commission des Trente aussitôt qu’on l’avait d’abord annoncé. Dans tous les cas, la discussion publi que pourrait s’ouvrir lundi en huit. On annonce la prochaine arrivée à Pa ris de la princesse Clémenline d’Orléans, actuellement à Vienne. Cette princesse est, dit-on, dans les meilleurs termes avec le comte de Cham bord ; mais c’est à tort, croyons-nous, quo certains membres de la droite établissent une connexité quelconque entre ce fait et la prétendue fusion des deux branches....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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