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Le Bien public, 15 janvier 1878

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Le Bien public
15 janvier 1878


Extrait du journal

©nu du Sénat l’adoption d’un certain nombre de lois de nature à mettre la li berté publique au-dessus des caprices gouvernementaux, elle ne peut, sans faute lourde, voter autre chose que des douzièmes; il no faut pas qu’elle accorde le budget sans avoir assuré la sécurité nationale. D autres, plus républicains que le Cons titutionnel, pourront crier à la division et à l’indiscipline. Mais la discussion du budget définitif fournit une excellente occasion de poser presque toutes les questions ; le vote du budget en fournit une non moins bonne de les résoudre. Il est bien peu d’institutions mauvaises qui n’aient leur crédit au budget, et que Von no puisse supprimer par la suppression du crédit. Et sur ce point la Chambre est souveraine. L’exemple du budget des cultes est classique. Mais il y en a bien d’autres : pour abolir la peine de mort, il n’y a qu’à supprimer le crédit de la guil • lotine, et la question de l’amnistie aurait fait un grand pas le jour où la Chambri des députés refuserait le budget de Li Nouvelle-Calédonie; car on n'a jamais entendu dire que les gardiens de tout î sorte gardent leurs prisonniers gratis. Le budget est encore la meilleure arme que la Chambre des députés ait dans les mains. Si elle sait et veut s’en servir, elle n’aura pas de peine à obtenir les gages législatifs de sécurité que le pays récla me, pas plus qu’à faire les réformes sans lesquelles le nom de République est un mensonge ; si elle ne sait ni ne veut le faire, elle en portera la responsabilité de vant ceux qui l’ont élue. p. GÉRIN....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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