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Le Bien public, 17 février 1873

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Le Bien public
17 février 1873


Extrait du journal

l’ordre est étaHL^oletçouhjé, et quand le désordre qu'eWkn'îi^svQqtfé éclate, elle se sauve. Reste la République pour tout corriger, pour tout réparer, arranger, modifier,or ganiser, bref, pour refaire < e qu’on a dé fait. 1 En vérité, si la République s’acquitte encore une fois du rôle qufon lui aban donne, comme elle s’en est déjà acquittée en France, il nous semble impossible qu'elle ne devienne pas populaire en Es pagne. Pour cela, il importe que le gouverne ment espagnol s’inspire bien de la situa lion. Première obligation : ordre. Seconde obligation: application raisonnée du ré gime républicain. Ce régime sera-t il cen traliste ou fédéraliste ? C'est là surtout ce qu'il importe d'étudier. Nous croyons même qu'une République fédérative, en Espagne, porterait des fruits d’apaise ments plus immédiats. Tout cela, ainsi que les questions qui se rattachent à Vile de Cuba , doit être pour le gouvernement républicain l'objet des plus vives préoccupations. Il importe également de prévenir le chômage qui se rait la pire des choses, puisqu’il forcerait l’ouvrier sans ressources à demander du pain dans la rue. Voilà les grandes questions, les ques tions qui s’imposent immédiatement. Or, nous ne comprendrions pas qu'en présence de ces redoutables problèmes on perdit du temps à prendre de petites déterminations de détail, telles que l’abolition des titres de noblesse, par exemple, ou bien encore la suppression des décorations civiles. Cela serait puéril,et il s’agit d'agir virile ment. Qu’on laisse les parchemins et les rubans tranquilles. Mais qu’on s’occupe énergiquement d’apaiser, de constituer, d’organiser et de rendre durable la Répu blique. Cela doit être fait d’autant plus vite que d’ici à quelques jours il serait peut-être trop tard. Le mouvement préfectoral que nous avions annoncé pour la France, est au jourd'hui officiel. Neuf préfets changent

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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