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Le Bien public, 19 avril 1872

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Le Bien public
19 avril 1872


Extrait du journal

Ou assure que la suppression des passe ports deviendra générale. Les voyageurs venant d’Angleterre et de Belgique sont depuis huit jours dispensés de cette for malité aussi gênante qu’inutile. Désormais toutes personnes arrivant d’autres pays voisins jouiraient de la même liberté d’entrer en France. La mission du vaisseau de guerre qui avait été envoyée à Madagascar, s’est ter minée heureusement et pacifiquement. Le roi de Hovas a accordé toute satis faction pour les dommages éprouvés par des vaisseaux français. Il n’y a pas eu lieu, comme on l’a dit, à bombarder Madagascar. L’œuvre des Conseils de guerre touchejè son terme. Il estprobable que toutes tes affaires déférées à ces Conseils, seront jugées avant la fin de mai. Les bruits répandus à la Bourse d’hier que l’incendie du baraquement de Roquencourt avait été causé par malveil lance sont entièrement controuvés....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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