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Le Bien public, 21 août 1873

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Le Bien public
21 août 1873


Extrait du journal

— C’est sans doute parce que je ne vais pas à confesse ! L’allusion à M. Capitain, le grand dévot, était directe. Elle n’était qu’indi recte contre Antliyme de Musse ; car la défense ignorait absolument qu’un abbé Godard s’était fait l’intermédiaire de la révélation ; le secret avait été fort bien gardé. Lo président releva avec vivacité ces inconvenantes paroles, mais no put em pêcher que le jeune garde du corps rît lui-même aux éclats do sa réponse et fit partager son rire insultant de gamin do Paris à une partie do l’auditoire. Pfeuty et Musse, absents, devaient être jugés par la cour, sans l’assistance du jury. Il ne restait donc plus à interroger que les complices, disons plus justement les comparses champenois. Le président jugea que l’audience avait assez duré, surtout à cause des deux ou trois bouffées de tempête qui avaient tra versé et troublé l’atmosphère ; il remit la suite des débats au lendemain, pour la fin des interrogatoires et l’audition des té moins....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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Données de classification
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