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Le Bien public, 26 mars 1873

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Le Bien public
26 mars 1873


Extrait du journal

On s’accorde à reconnaître le carac tère rassurant de l’exposé des motifs du budget. Ou constate qu’aucune exa gération n’existe dans les prévisions, que les recettes sont évaluées juste ment, et qu’eu somme, la situation est relativement très bonne. Les esprits impartiaux ne dissimulent pas qu’on était loin de compter, après si peu do temps, et en présence d’engagements énormes, sur une semblable situation. Les charges ne sont pas cachées; on ne cherche pas à dorer, à farder la vérité; mais il ressort d’un examen sé rieux du budget que nulle crise n’est à craindre, que les sacrifices demandés au pays sont patriotiquement consentis, que les engagements pris seront scru puleusement et, pourrait-on dire, aisé ment remplis ; qu’en un mot, par un effort inespéré, la Franco aura traversé une cris»- inouïe, sans que son crédit soit diminué et sans que l’équilibre de son budget soit troublé....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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