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Le Bien public, 28 mars 1873

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Le Bien public
28 mars 1873


Extrait du journal

ment se mettent-ils sur les rangs pour la députation, étant on fonctions ? Nous nous en tenons à ce point spé cial; il est évident, pour qui juge avecsang-froid, que l’honorable ministre des affaires étrangères a le droit de se por ter candidat, sans qu’on puisse mettre en doute ni sa délicatesse, ni la loyauté du gouvernement. Encore une fois, on joue sur les mots, sur le mot officiel. Occuper une position officielle, ce n’est pas être un candidat officiel. Si cette candidature est définitive ment acceptée, nous ferons valoir, et cela sera facile, les raisons qui militent en sa faveur. Nous examinerons égale ment les arguments au moins bizarres que font valoir contre elle certains journaux et le caractère qu’ils vou draient donner à l’élection parisienne; caractère qui touche de fort près au mandat impératif, bien qu’on s’efforce de le dissimuler sous des périphrases habiles....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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