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Le Bien public, 28 mai 1878

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Le Bien public
28 mai 1878


Extrait du journal

Voulez-vous savoir ce que les catholiques do l'Univers auraient fait si la fête extérieure du Centenaire n’avait pas été interdite? « Nous eussions crié : Vive la France! — lisons-nous dans le journal de Louis Veuillot — alors que les autres eussent crié : Vive la République! Nous aurions distribué dans les rues, sur les places publiques, la pro testation contre le blasphème. Que sais-je? Nous nous serions agenouillés publiquement devant la croix insultée. Par la Républi que!... Et alors qui de nous ou de nos in. sultcurs eût protégé le gouvernement??? C’est plus drôle et moins dangereux que le revolver de M. Paul de Cassagnac....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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Données de classification
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