Extrait du journal

Le Conseil municipal d’Anzin a envoyé l’adresse suivante à M. Thiers: A moniteur le Président de la République Monsieur le Président, A l'heureuse nouvelle de J.» conclusion du tr.ùté gai Ini laisse entrevoir sa prochaine délivrance, la France entière a roeseuti une joie patriotique et un immense soulage ment. Elle acclame avec fierté le grand citoyen qni.se plaçant au-dessus des partis, a mis sa gloire et sa plus noble ambition â rendre au pays le rang qu’il avait perdu. Elle sait que c’est à lui, à ses heureux ef forts, à son patriotisme aussi ardent qu'éclairé â sa sagesse consommée, qu'elle devra pou voir, avec une rapidité inespérée, reprendre possession d’elle-même. Elle sent le prix do bienfait et sa reconnais sance, qu'elle ne mesure pas, va directement à qui elle est due. Ce sentiment de gratitude envers vous, mon iaur le président, est universel ;< mais les soussignés, habitants d'Anzin, l'ont vu si général et si profond dans leur commune, qu'ils croient de leur devoir de vous en trans mettre la respectueuse expression. Ils vous envoient leurs félicitations, leurs remerciements et le témoignage de leur en tière confiance et ils font des vœux pour qu'il vous soit donné, ce qu’ils savent être votre plus cher désir, do mener à heureuse fin l’œuvre de relèvement et do régénération que vous avez si vaillamment entreprise et si sagement conduite. Anzin, le 22 mars 1873....