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Le Bien public, 31 juillet 1873

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Le Bien public
31 juillet 1873


Extrait du journal

sidéré la Russie comme hostile; il faut espérer que ce lien de famille fera naître dans les deux nations des sentiments dif férents. » Le projet qui élève la dotation du duc et règle celle de la princesse, en cas de veuvage, ne trouvera qu’une très faible opposition dans la Chambre des commu nes.Cette opposition d’ailleurs n’aura rien de politique. On connaît le respect qu’on professe, en Angleterre, .pour la famille royale, et si on lui conteste la faveur qu’elle demande, ce ne sera pas tant dans un but d’opposition, que dans celui qui répond à un tempérament de contrôler avec minutie tout ce qui a trait à la for tune publique. La seule nouvelle d’Espagne que nous ayons reçue aujourd’hui est relative à Séville, qui a subi un bombardement et dont on attend la fin de l’insurrection....

À propos

Lancé par Henri Vrignault au mois de mars 1871, quelques jours seulement avant la Commune de Paris, Le Bien public rejoint dès sa naissance les rangs des journaux protestant contre les élections organisées par le Comité central. Interdit un mois après son lancement, le journal réapparait à la chute de la Commune. Républicain et conservateur, Le Bien public devient alors le journal porte-parole d’Adolphe Thiers. Lorsqu’il tombe entre les mains d’Athanase Coquerel en 1874, il se teinte également d’une couleur fortement anticléricale.

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