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Le Censeur des journaux, 8 août 1797

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Le Censeur des journaux
8 août 1797


Extrait du journal

— On croit généralement qu'ils ont en peur les u: s des autres , et que c’est a ce motif peu limoner Mc q t'.l faut attribuer leur rapprochement, je ne suis pas encode de cet avis là , dnrnoins quant a la conséquence qu'il renferme. Ils ont eu peur , cela est possible , les un» du canon , les autres d’un acte d’accusation , mais cet* peur me paroi foule en comparaison Je celle d'une guerre civile , horrible interminable peut-être , qui devoit résulter d’un premier troc. Ils ont également vu et senti qu’ils ne croient pas les mai ires d’arrêter le mouvement qu'ils allaient imprimer ; ils ont senti que ce mouvement les entraînerait , ceux-ci dans l’anarchie qui les engloutirait , ceux-là aux pieds d'un roi qui les enchaîneront. Ni les uns ni les autres u’auroient eu cette pensée avant le combat : mais elle en étoit un résultat nécessaire. Et c’est *. la vue de ce précipice qu'ils ont reculé avec effroi. Voilà la peur qu’ils ont ressentie. Voila le motif auquel j’attribue leur aboucheront et leur réconciliation....
Le Censeur des journaux (1795-1797)

À propos

Le Censeur des journaux est fondé le 28 août 1795 par Jean-Pierre Gallais, ancien bénédictin devenu journaliste contre révolutionnaire. Partisan de la Restauration, le périodique affecte tout de même une certaine impartialité, ce qui ne l’empêchera pas d’être supprimé avec plusieurs autres journaux royalistes par arrêté du Directoire exécutif le 4 septembre 1797.

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Données de classification
  • buonaparte
  • mae
  • paris
  • lille
  • londres
  • vienne
  • république française