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Le Censeur des journaux, 11 février 1797

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Le Censeur des journaux
11 février 1797


Extrait du journal

nouvelles étrangères. Pologne. De Varsovie, le i5 janvier. —La politique arma les puissances co - partageant , pour effacer du livre des royaumes et des peuples, le nom de îa Pologne. L’équité vient de les désarmer en laveur de ces infortunés qui , quoique traités avec tous les égards de l humattiré , soupiraient s prés une liberté dont ils ne durent la perte qu’aux circonstances extraordinaires d’un siècle tonnait , en prodiges et en calamités. Il doit être gravé sur la tombe de la grande Catherine, ce testament de grâce que son fils exécute avec tant de bonté , qui fait oublier le fer du conquérant , et ne laisse du souvenir que pour la générosité du bienfait ; il paroi que les trois cours co partageant se sont accordées sur cette mesure d’équité qui , en un instant, leur gagne jus de coeurs parmi les Polonais , que n‘aunoient pu le faire dix ans de possession. Le régime doux , qui commence à succéder au régime militaire , achèvera d’attacher lus vaincus : ainsi s’accomplira le souhait de la prédiction du premier philosophe du siècle , sur le sort de la Pologne , où la liberté n étoit que pour les grands et l’esclavage pour le peuple....
Le Censeur des journaux (1795-1797)

À propos

Le Censeur des journaux est fondé le 28 août 1795 par Jean-Pierre Gallais, ancien bénédictin devenu journaliste contre révolutionnaire. Partisan de la Restauration, le périodique affecte tout de même une certaine impartialité, ce qui ne l’empêchera pas d’être supprimé avec plusieurs autres journaux royalistes par arrêté du Directoire exécutif le 4 septembre 1797.

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Données de classification
  • pologne
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