Extrait du journal

Accorderait-on aujourd'hui aux princes d'< irléans le bénéfice de cet arrêt populaire dont les Buonaparte réclamèrent si haut pour eux-mêmes l'éclatante signification ? Si l'un ou plusieurs des quatre cosignataires de la pétition reçue avec trouble par M. Schneider, venaient à être investis du mandat législatif, ne leur opposerait-on pas un double motif de nullité, d’abord ia loi qui les prive en France de tous droits civils, puis, subsidiairement, le défaut de prestation du serinent de fidélité ? Et cependant, telle était, en 1818, la situation des Buonaparte. La loi de 1832 les privait, comme les Bourbons de la branche binée, de tous droits civils. Ils n'en furent pas moins élus représentants: ils n’en lurent pas moins admis par IAssemblée nationale ; et tous n avaient pas en leur laveur la présomption du désintéressement républicain, puisque l'un d eux avait ceux fois tenté de conquérir le trône à main armée....