Extrait du journal

C Col pour lui tin question de principe! 11 lié saurait vivre si les d’Orléans étaient là: si on pouvait les voir, les entendre, les juger de près; s ils pouvaient exercer les droits dont jouissent tous les citoyens; si leurs vieux compagnons d’armes, qui peuplent aujourd'hui les état-major généraux de l’armée et de la flotte, sentaient, en les revoyant, se rajeunir en quelque sorte et bouillonner avec une intime jouissance les souvenirs de leur commune jeunesse; Si certains personnages politiques, aussi ardents depuis 185? à leur jeter l’anathème qu'ils le furent avant 1818, à courtiser la monarchie de Juillet, se voyaient Contraints de subir leur voisinage et de rougir malgré eux à Un âge où ils semblaient ne devoir plus éprouver cette défaillance ; si le pays, enfin; si les générations nées à la vie politique depuis vingt ans venaient à découvrir de visu qu’on peut avoir l’intelligence, la droiture, le patriotisme au plus haut degré, et, malgré tout, s'appeler d*Orléans....