Extrait du journal

Parie, 1 juillet 1810. Le Journal officiel ne renferme pas ce matin de partie officielle, au moment cependant où le pays demanderait à être tout particulièrement éclairé sur une situation des plus tendues par des communications d’une nature en quelque sorte déterminée. On préfère s’expliquer par des notes sans responsabilité comme celle du Constitutionnel que l’on trouvera plus loin. Au reste il faut avouer que dans cette circonstance le cabinet pousse la logique jusqu’au bout : il ne fournit au pays que de vagues éclaircissements, mais hier à la Chambre il a demandé également à n’avoir point à l’expliquer. Réduits comme la presse entière à nos propres renseignements, nous donnons plus loin tous ceux que nous avons pu recueillir et nous apprécions la situation....