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Le Clairon, 18 août 1889

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Le Clairon
18 août 1889


Extrait du journal

Nous voilà à François Ier. C'est le renouveau. On s’occupe de belles-lettres, (d'art, de femmes; avait-on cesser de douer? i,. Consumez Rabelais, l’historiographie le plus autorisé de ce temps, il vous dira, entre deux éclats de rire, qu’on joue 3en tous lieux cl à toutes heures, le matin, le soir, à ventrées, chez le roi, chez les seigneurs, chez les bourgeois, aux champs, à la ville. t Oncqucs il n’y eut telle variété de •jeux. On en peut juger par la nomenclature des 215 jeux auquel jouait Gargantua, « qui, dit le joyeux curé de Meudon, Août lourdement grignotant d'un transat kde grâces, se lavait les mains de vin frais,«’récurait les dents avec un pied de porc, et devisait joyeusement avec ses
Clairon

À propos

Le Clairon est un quotidien d’extrême droite ayant paru entre 1889 et 1893. Il reprend le nom d’une publication royaliste paraissant entre 1881 et 1884, également utilisé par Déroulède comme titre d’un de ses Chants du soldat. Le fondateur de la Ligue des patriotes salue d’ailleurs la création du journal dans une lettre qui est publiée en « une » du premier numéro. Plus modéré à la fin qu’à ses débuts, le journal réapparaît brièvement en 1902 et arbore le sous-titre « organe du Bloc Républicain ».

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