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Le Clairon, 20 août 1889

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Le Clairon
20 août 1889


Extrait du journal

précipiter le débit, en atténuer l'éclat : ' on a voulu mettre une sourdine à la ] trompette qui n’eût pas eu besoin de < tourner sept fois pour ébranler les murs de Jéricho: on n’a réussi à rien. C’est que leur théâtre est un rite, et que l'acteur est un officiant. Il joue suivant de très vieilles traditions immuablescomme des dogmes. Aussi, en scène, sc tient-il admirablement. Les moindres figurants, ces soldats qui portent les étendards, sont tout à l’action — comme le dévot à son chapelet. Us en suivent les péripéties des yeux et des lèvres, qu’on voit remuer, car mentalement ils répètent un dialogue qu'ils croient toujours entendre pour la première fois. N’ont-ils pas près d’eux un laqueur qui est un juge impartial, que rien ne distrait, qui trappe à coups espacés son tambourin ? Un coup lorsqu’il est content, deux coups lorsqu’il est très content, trois coups — c’est très rare — lorsqu’il exulte. 11 est à lui seul le chevalier du lustre et toute la , critique. El le théâtre, sans murmurer, I s’incline devant ses arrêts....
Clairon

À propos

Le Clairon est un quotidien d’extrême droite ayant paru entre 1889 et 1893. Il reprend le nom d’une publication royaliste paraissant entre 1881 et 1884, également utilisé par Déroulède comme titre d’un de ses Chants du soldat. Le fondateur de la Ligue des patriotes salue d’ailleurs la création du journal dans une lettre qui est publiée en « une » du premier numéro. Plus modéré à la fin qu’à ses débuts, le journal réapparaît brièvement en 1902 et arbore le sous-titre « organe du Bloc Républicain ».

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