Extrait du journal

Une lois encore nous faisons appel à tous nos leteurs et amis. Nous savons, d’ailleurs, par expérience, que ce n’bst pas en vain que l’on s’adresse à eux. Au cours de la guerre, lès marques d’estime et de confiance qu’ils nous ont témoignées"*nous ont été d’un précieux concours. La- "paix venue, alors que l’on espérait une stabilité économique, nous avons dû faire appel, aux heures difficiles, à cette même con fiance qui ne nous fit pas défaut. Aujourd’hui, nous allons encore mettre à dure contribution nos amis et lecteurs, persuadés que nous trouverons toujours auprès d’eux un aussi bienveillant accueu. De nouveaux frais sont venus déséquili brer notre modeste budget. Le prix du pa pier a brusquement augmenté de -U) francs les cent kilos. Il doit augmenter, demain encore, du double. A cet accroissement du prix du papier, il faut ajouter celui de la main-d’œuvre et des matières premières. Si donc nous ne voulons pas disparaître, nous sommes obligés, ou d’augmenter i« prix de vente ou de réduire notre format. La première solution ne nous a pas paru pratique, bien que les grands quotidiens vont doubler leur prix de vente. La deuxiè me solution semble la meilleure. A partir du prochain numéro, le COL BLEU ne pa raîtra plus crue sur une page. Cette dernière résolution nous a été pé nible. et n’a été prise que sous la pression d’une situation financière exceptionnelle ment critique. Aussi, nous espérons que la modeste pa ge du COL BLEU sera toujours aussi bien accueillie et que nos lecteurs comprendront la nécessité de ce sacrifice, quand on veut rester libre et indépendant dans la défense des intérêts, oui vous sont cher.; : ceux des marins, quartiers-maîtres et officiers mariniers. LE COL BLEU....