Extrait du journal

Il y a chez les fonctionnaires, surtout chez les Postiers et les Instituteurs, un mouvement très marqué vers le syndicalisme. En haut lieu, on a essayé au début de barrer brutalement la route à l’idée nouvelle ; on a traité de tentative révolutionnaire l’effort de so inabrité corporative qui groupait de plus en plus sur le terrain de classe les salariés de l’Etat. Rien n’y a fait. L’idée syndicale a fait son chemin, et aujourd’hui, il n’est pas une Amicale, pas une association Quelconque de fonctionnaires, où celte idée ne soit discutée avec passion. Comme dans tous les mouvements de ce genre, ceux qui détiennent contre d’autres hommes une autorité montrenta- un mouvoir absolu et discrétionnaire. I n’abandonnent qu'à contre-jour la plus i petite parcelle de cette autorité et de ce ! pouvoir. C’est contraint et forcé que l’Etat 1 patron reconnaîtra le droit syndical, même I avec M. Briind au gouvernement....