Extrait du journal

On fusilla, ou mitral.la, on assassina plutôt — car on ne peut qualifier d’exécution la terrible boucherie opérée froidement, sans jugement par des soldais ivres d’alcool, commandés par des officiers sanguinaires — on assassina sans trêve ni merci pendant une lugubre semaine que l’histoire a déjà appelée « la semaine sanglante ». La fureur s’assouvit non seulement contre les combattants, mais aussi contre des citoyens inoffensifs, contre les femmes et contre les enfants qu'on massacrait pour « détruire la graine des communards »....