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Le Commerce, 15 août 1839

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Le Commerce
15 août 1839


Extrait du journal

de chaque état. Or , par sa situation et par la nature de son sol, la Prusse est, en grande partie , forcée d’importer comparativement beaucoup plus de produits étranges s que les autres états , et par conséquent scs habitas doivent payer davantage à la caisse commune des douanes. Par exemple, pour l’article des vins , le midi et l’ouest de l’Allemagne suffisent à la consommation du pays, tandis qu’il se fait des importations considérables de vins étrangers, particulièrement de vins de France, par les ports de la Baltique 11 en est de même pour l’article des sucres; la betterave prospère drus le midi et dans l’ouest beaucoup plus que dans le nord. En général, le nord consomme plus de denrées coloniales, de vins et de spiritueux que les autres parties de l’Allemagne. En même tels, la Prusse n’a pu profiter, à cause d ; sa situation géographique, de l’extension du marché ouvert aux manufactures et aux fabriques des états associés. La Prusse orientai?, la Poméranie , le duché d< Posen, se trouvent dans cette position ; et l’on sait par les publications statistiques que, par l’effet de la distribution des produits généraux de la douane, la Prusse a vu diminuer ses recettes particulières de plus de 15 pour 100, sans être dédommagée par une plus grande prospérité de scs provinces orientales. D’un autre côté, l’ordre n’a été rétabli dans la plupart des étais coassociés que depuis la formation de l’association. Le petit électorat de liesse a reçu seul, dans une année, de la caisse commune jusqu’à 300,000 fr. de profits nets : autrefois les produits de ses douanes n’en couvraient pas les frais. En Bade, comme en Wurtemberg, on a pu remettre des impôts, faire des épargnes , commencer des entreprises coûteuses. Le budget du Wurtemoerg pour 1838 a offert un excédant de recettes de 1,600,000 fr. Tous ces résultats ayant pu être prévus dès 1833 , il s’ensuit que...

À propos

Le Commerce fut un quotidien économique ayant paru sous la Monarchie de Juillet concomitamment à l’essor en France d’une moyenne bourgeoisie marchande. Fondé six ans après la Révolution de Juillet qui poussa Louis-Philippe d’Orléans sur le trône, le journal fut racheté un an après par le dramaturge Eugène de Lamerlière qui en fut le directeur de publication entre 1837 et 1840. Économique, politique et littéraire, il suivait l’actualité de la France sous Guizot notamment.

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