Extrait du journal

Une salve de vingt-et-un coups de canon a été tirée ce matin sur l’esplanade des Invalides en réjouissance de la signature de la paix avec le Maroc. Nous devons nous féliciter de cet événement, et le prendre tel qu’il est annoncé par le gouvernement, c’est à dire comme ne pouvant plus laisser l’ombre d’un doute, comme remplissant toutes les conditions posées à l’empereur de Maroc. Nous devons croire, à moins d’accuser d’absurdité nos ministres et nos diplomates , qu Abd-el-Kader est interné et qu il n’y a plus de rassemblâmes hostiles sur les frontières de T Algérie. La dép. he télégraphique, si l’on ne consultait que sa teneur, pourrait laisser quelques doutes et faire croire que la France seule s’est pressée de tout remettre sur le pied de paix, tan«li* feue nous n’avons que des promesses du côté du Maroc ; mais pîohaFement la breveté de celte dé[ èche, comme de toutes celles traiœ.rses par le même moyen, doit expliquer ces lacunes. Le Journal des Débats ne manque pas de chanter victoire à...