Extrait du journal

L’Université vient d’avoir son 18 braire ; le résultat le plus clair de l’ordonnance du 7 décembre qui a dissous l'ancien conseil royal, c'est la dictature de M. de Salvandy. En exhumant le décret de IH)8, ce ministre avait déluré d'abord que les or donnasses contraires de la restauration devaient être réputées caduques et sans valeur. On en a conclu naturellement que Je nouveau conseil n'aurait que les attributions résultant du décret, et qu’il perdait celles dont la création était postérieure à 1815, c’est à dire le droit d’examiner les certificats d’étales, les titres de» aspiras aux brevets d’instituteurs et les autorisations de plein exercice. D *s inquiétudes ayant été exprimées à cet égard dans la séance inaugurale du conseil, M. de Salvandy s’est montré bon prince, et il a daigné déclarer que le nouveau »'on.seil héritait pleinement des attributions de l arien. La légalité universitaire se compose donc maintenant des décrets impériaux pour l'organisation, et des ordonnances de Louis XVifl et de 0’hurles X pour les attributions. Ainsi i’a décida M. le grand-maître dans *on omnipotence. Mais suit-il lui-même la règle ainsi posée ? Nullement : la nomination du secrétairegénéral est laide, contrairement au léchât de 1806, qui n’est remis en vigueur que pour être violé au même instant, et il vaut nue le dictateur universitaire soit rappelé par l’honorable relus de ->1. S aut-Marc Girardin, au respect de sa propre légalité. Les organes du parti universitaire se récrient beaucoup sur la...