Extrait du journal

Mais si l’altitude du ministère en cette circonstance a été étrange et suspecté, quelle a été ccllede la presse qui parle en son nom, et de la presse qu’inspirent ceux qui se trouvaient directement compromis, les membres du cabinet déchu! Une partie de l'opposition périodique a repris le débat qu’on a étouffé à la tribune. Elle eu a fait ressortir l’importance, la moralité, les conséquences. Elle a prouvé l’inutilité du mystère dans une stipulation qui présentait tant de prise à l’agiotage, elle a représenté que jusqu’à éclaircissement contraire, le secret était opposé a la nature de l’opération, c’est à dire à ses effets loyaux. Qa’a-t-on répliqué a ces objections qui avaient de la force, et qui, nous le disons hardiment, ont fait impression sur le public ? Ce qu’on a répliqué ? Rien. Et la réponse doit être ou dangereuse ou difficile, ile, si on lui préfère l’inconvénient de rester sous le coup de ces impressions fâcheuses. Cependant , ne cachons rien. Le lendemain de la séance où fut entendu M. Mauguin, les journaux de la cour et du ministère parlèrent quelque peu de cette allaite en style d’énigme, ils la traitèrent avec légèreté, en chose qui ne valait pas la peine qu’on s’y arrêtât. Ils trouvèrent moyen de glisser dans un panégyrique aussi inoffensif que possible le grand mot d'intérêts française, mais d’explications sur la nature et la valeur de ces intérêts, pas un mot, non plus que sur les avantages qu'avait pour eux ce secret ; et cette petite tactique assez naïve trouva moyeu de faire des dupes jusque parmi des feuilles de l’opposition, entre autres dans le Siècle. Une autre feuille alla plus loin. Certainement elle ne cor...