Extrait du journal

du grand parti conservateur, de Ce parti qui a assez d'empire sur lui-même pour garder son sérieux, quand certains écrivains et certains ministres s'avisent de le comparer au parti conservateur de 1852. En résumé, il y a eu certainement des chambres plus oppressives, plus violentes, plus emportées que la chambre de 1842. Nous ne pensons pas qu'on puisse en citer de plus servile et de plus corrompue. Ce sont là, nous le savons, des mots bien durs, et nous les employons à regret. Mais le moment où nous sommes est un de ceux où les ménagemens seraient coupables, où les réticences deviendraient un acte de trahison envers la France. Encore une législature pareille, et ceux qui ne croient pas à l'établissement pa cifique du gouvernement représentatif au raient à peu près gain de cause. Nous savons que dans deux camps opposés certaines per sonnes ne s'en effraient pas, et qu'une telle perspective chatouille secrètement plus d'un désir et plus d'une espérance. Pour notre part, de quelque côté que viennent ces espérances et ces désirs, nous les repoussons comme dé plorables, et nous demandons au pays de leur donner, dans les élections prochaines un écla tant démenti. Après avoir apprécié sommairement le ca ractère de la chambre de 1842, il convient de juger ses actes. Ce sera le sujet de nos pro chains articles....