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Le Constitutionnel, 7 février 1834

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Le Constitutionnel
7 février 1834


Extrait du journal

démis de ses fonctions de député , a donné lieu hier à la chambre, à un incident que nous ne croyons pas devoir passer sous silence. M. le président a proposé d'en faire seulement mention, et sur le vœu manifesté de plusieurs côtés de l'assemblée, il à appelé la chambre à se prononcer sur cette lecture. Nous pensons no.us,, qu'en principe, il est de simple convenance parlementaire, de lire textuellement et d'écouter îveç calme la lettre qu'un membre croit devoir adresser à ses collègues en se retirant ; il nous .semble , en effet , qu'on doit à son écrit la même attention qu'on eût prêtée à sa parole. L'on est toujours à temps d'interrompre l'une ou l'au tre , si l'auteur ou l'orateur n'a pas su observer une sage réserve ; nous ne croyons donc pas que ce soit là, en général ,.un objet sur lequel il y ait lieu de consulter la chambre ; ' car, comme l'a fort bien dit un honorable membre, avec lequel il nous arrive rare ment de tomber d'accord, la'chambre préjuge alors ce qu'elle ne connaît pas et émet un vote évidemment influencé par la place du député démissionnaire sur les bancs de l'aésemblée....

À propos

Le Constitutionnel fut un quotidien politique sur quatre pages, fondé par Fouché et une quinzaine d’actionnaires, pour la plupart contributeurs du journal. D’abord bonapartiste, il s’agissait d’un organe puissant jusqu’à la naissance du Second Empire, rassemblant bonapartistes, libéraux et anticléricaux. Marqué par la personnalité d’Adolphe Thiers, le journal rendait compte des informations diplomatiques européennes, mais discutait également de l’actualité politique française.

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