Extrait du journal

les mêmes voies qu'eux, se sont arrêtés avec le pays; aux hommes dont le seul tort est de croire que la monarchie représentative, pure de toute aristocratie, n'a jamais cessé , en réalité, d'être le, le véritable vœu de la France , et qu'elle, est une plus sûre garantie des intérêts nationaux et de l'amélioration future du sort des classes laborieuses, que toute autre forme gouvernementale. Ces hommes sont de préférence les objets de leurs invectives ; ce sont euxdontils s'attachent â.torturerlesparoles, pour y trouver un prétexte d'insultes inattendues et imméritées, et dont la seule -ven geance, pour quiconque a la conscience de sa dignité , est le pro fond sentiment d'ameftume qu'elles laissent dans le cœur de tous les gens de bien. Mais écartons tout ce qui pourrait se rapporter acx personnes dans cette grande et haute question, tout ce qui pourrait nous éloigner du but unique de ces réflexions : nous voulions montrer les «leux causes principales qui ont pu compromettre l'influence de là presse si nécessaire au progrès delà raison publique. En indi- . quant le mal, nous avons aussi indiqué le remède. Puisse notre voix être entendue ! Puissent les organes divers de l'opinion se replacer enfin à la hauteur des devoirs qui leur sont imposés envers la France et envers l'Europe, qu'il leur appartient toujours de gùider dans la carrière des lumières et de la liberté...