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Le Constitutionnel, 12 décembre 1831

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Le Constitutionnel
12 décembre 1831


Extrait du journal

, depuL quinze ans , elles jouissent de ces biens purgés de dettes, elles en per çoivent les revenus, et doivent être en mesure de se libérer envers l'é tat, qui depuis long-temps les a libérés envers leurs créanciers. Si la charte est une vérité, et les orateurs du gouvernement se com plaisent encore à le répéter ; si, en effet, les Français sont égaux de vant la loi, l'émigré à qui l'état a rendu en nature, des hôtels, des palais mieux meublés, des forêts mieux aménagées , doit supporter sur ses biens la déduction de ses dettes payées par le trésor public , puisque l'émigré qui n'a reçu que l'indemnité pécuniaire a subi cette réduction sur sa part d'indemnité pour ses biens vendus. Nous avons dit : Le i3 février. —« Le droit du gouvernement, comme créancier, est incontestable ; négliger de l'exercer dans les circonstances où le pays se trouve placé par les conseils et les actes de l'émigration, se rait l'oubli du plus pressant devoir des conseillers de la couronne f avant de puiser dans la bourse des contribuables, il faut s'adresser à celle des débiteurs de l'état. « Le 16 mars. — « Se créer des ressources nouvelles pour les besoins nouveaux de l'état, c'est agir avec une sage prévoyance ; mais raviver des sources détournées et non taries , ou dont il est encore facile de réunir tout ce qui en a été frauduleusement détourné, est un devoir non moins impérieux ; le ministère qui négligerait ce devoir rait sur lui la responsabilité qui jusqu à présent pèse encou tière sur les ministres de la restauration. » Et le 19 avril.— « Il faut frapper plus d'une fois au ministre pour se faire ouvrir la porte ; les occupations] cupations ministérielles rendent l'oreille inattentive ; « de revenir sans cesse et de crier haut sur des question* < mais demeurées sans décision faute d'avoir été comprises^...

À propos

Le Constitutionnel fut un quotidien politique sur quatre pages, fondé par Fouché et une quinzaine d’actionnaires, pour la plupart contributeurs du journal. D’abord bonapartiste, il s’agissait d’un organe puissant jusqu’à la naissance du Second Empire, rassemblant bonapartistes, libéraux et anticléricaux. Marqué par la personnalité d’Adolphe Thiers, le journal rendait compte des informations diplomatiques européennes, mais discutait également de l’actualité politique française.

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