Extrait du journal

C'est ainsi que le Messager de (land annonçait dernièrement que le ministère était prêt accéder aux exigences de la Hollande, en aban donnant la clause du traité de Londres qui stipule, en notre faveur , la libre navigation dans lés eaux intérieures de 110s voisins, et que cette condescendance de sa part, encouragée par la France, était combattue par le gouvernement britannique. Il nous semble que, jusqu'à cette heure, le ministère n'a donné à per sonne le droit de suspecter sa loyauté ni ses intentions patriotiques. ■ H est faux, de tout point faux, qu'il ait, nous ne dirons pas consenti, mais qu'il ait eu l'idée de consentir à un compromis sur la question de la navigation des eaux intérieures. Aucune proposition, d'ailleurs, ne lui a été faite à cet égard. Il va sans dire , dès-lors, qu'il n'a pu y avoir divergence d'opinion entre la France et l'Angleterre sur un point qui n'a pas été en litige. Nous saisissons cette occasion pour démentir un autre bruit, que l'on avait fait courir ces jours-ci : c'est-à-dire que le gouvernement aurait reçu la nouvelle du refus de l'empereur de Russie de ratifier le traité au i5 novembre. Les intentions de la Russie ne sont point connues officiellement, et le gouvernement n'a reçu jusqu'ici aucune dépêche qui doive lui faire regarder comme certaine l'intention du ca binet de Saint-Pétersbourg de refuser sa ratification. (Moniteur Belge.) SUISSE. — Genève, 5 janvier. Nous avons déjà publié une lettre de M. Bourquin à la Suisse, au sujet des événémens qui l'ont forcé de se réfugier en France ; il en a publié une autre, dans laquelle nous remarquons les passages suivans : « Dans ma première lettre, j'ai promis de m'expliquer avec une entière...