Extrait du journal

d'amis qui, soucieux do son sort, le cher chent pas à pas depuis sa disparition. Nous leur laisserons le sein de contrôler la ver sion inattendue de MM. du Conseil «t de poursuivre quand même leurs pieuses re cherches. Mais ce qui paraît avoir blessé.tout par ticulièrement le pouvoir exécutif de Ge nève, c'est cette circonstance que le corps de a ce M. Durand » aurait été retrouvé « cousu dans un sac. » Un ingénieur cou su dans un sac ! « Bien de semblable n'a en» coreètè trouvé danslelac.v Rien de semblable à un ingénieur, soit; mais il est très vrai qu'on y a retrouvé, cousu dans un sac, le corps d'une femme, tête, bras et jambes coupés, et qu'il est permis à une famille qui gouffre et qui attend depuis tant de mois, de gémir et de se méprendre à une nouvelle incomplète. Voilà pour la police proprement dite. Parlons un peu de ce gouvernement qui se dit hospitalier. Il y a quelques années, l'impératrice de Russie, précédée d'innombrables bien faits, arrivait à Genève. Ses appartenons y étaient retenus pour six semaines;«lle quit tait la ville quelques heures après, affectée et malade. Pourquoi? C'est qu'à son entrée, sur la place Neuve, un rassemblement s'était formé, dont on devine d'avance le caractère. On insulta tout à l'ais# l'auguste voyageuse, on l'insulta grossièrement;, on insulta jusqu'à sa vieillesse. Et, pendant cette scène cruelle qui se prolongea, la police prévenue par dix fois n'apparut pas. Le gouvernement s'excusa-t-il du moins? Non....