Extrait du journal

, Miobel se mit en route, s'inforinant dans .tous les villages si un cavalier ne s'était point arrêté à l'auberge de la; localité. . . . Après avoir fait une vingtaine de lieues sans avoir rien appris, il finit par savoir «que l'homme dont il donnait le signale ment n'avait sur lui qu'une légère avance : Pourvu que ce soit bien mon homme, ge dit Michel. Il finit par rejoindre oelui qu'il suppo sait le commissionnaire de Monsieur, tout près de la frontière de l'Artois. ; — Je ne me suis pas trompé, murmura Michel eu respirant avec foroe. C'est bien mon curieux du pilori des Halles. Es sayons d'entamer une conversation., Sans affeotation 11 se rapprocha du Belge, qui mit son cheval de côté pour le laisser passer. — Bonjour, camarade, lui dit l'agent, est-ce que vous allez loin comme cela ? — Oh l loin et pas loin. Et vous ? — A Bruxelles. -r Moi, Je m'arrête à Lille. — Si vous voulez, nous ferons route en semble. — Qu'allez-vous faire à Bruxelles ? — Affaire de commerce. — Vous êtes marchand? ~ De draps, pour vous servir. Comme J'ai en ce moment à faire des fournitures de tapisseries et de dentelles, Je vais en Flandre. Vous voilà renseigné. J|al sur mol quelque argent et ne me soucie pas de voyager seul, quoique je sois bien armé....