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Le Constitutionnel, 25 avril 1848

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Le Constitutionnel
25 avril 1848


Extrait du journal

chercher un mandat ; mais ils sont revenus à l'impri merie sans avoir pu l'obtenir. Ils n'en ont pas moins persisté à garder les bulletins, enlevant en outre tous ceux qui se trouvaient à l'imprimerie. Ils ont dit qu'il n'était pas permis de distribuer aucune liste différente de la leur, parce que la leur, seule, était bonne. » Nous croyons que l'établissement de M. Mothon n'est pas le seul qui ait été visité ce matin; d'autres imprimeries ont é'é fouillées. On nous rapporte que, sur la place des Terreaux, on livre aux flammes des monceaux de bulletins. » Nous félicitons les Voraces de cette interpréta tion intelligente de la liberté. » — Nous lisons dans le Courrier de Lyon, de a même date: « Une promenade, sans armes, des clubs de Lyon, des corporations réunies, des Voraces et des travail leurs des chantiers nationaux, est annoncée pour auîourd'hui, à deux heures. > Le but de cette démonstration est, à ce que dit l'affiche placardée dans ce but, de faire connaître les candidats démocratiques, de prouver aux agitateurs que le peuple est uni, et qu'il est assez fort pour être calme. « — Céqui suit est extrait du Journal de Lot-etGaronne : « On nous assure que M. Dubruel n'exerce pas seul les fonctions de commissaire du département à Agen. Il aurait pour adjoint ou surveillant M. Laloubère, an cien imprimeur de Bordeaux et ex-agent d'affaires à Paris. » Des citoyens honorables se sont émus de ce fait et demandent pourquoi M. Laloubère, qui reçoit des paquets et instructions du gouvernement en sa qua lité de commissaire, n'a ni responsabilité, ni signa ture dans la direction de l'administration préfectorale. * Nous avons fait connaître les motifs patriotiques qui ont engagé la municipalité provisoire de Tonneins à donner sa démission en réponse aux injonctions de M . le commissaire du département au sujet de l'im pôt de 45 centimes. M. le maire de Feugaroles n'a pas cru devoir se <...

À propos

Le Constitutionnel fut un quotidien politique sur quatre pages, fondé par Fouché et une quinzaine d’actionnaires, pour la plupart contributeurs du journal. D’abord bonapartiste, il s’agissait d’un organe puissant jusqu’à la naissance du Second Empire, rassemblant bonapartistes, libéraux et anticléricaux. Marqué par la personnalité d’Adolphe Thiers, le journal rendait compte des informations diplomatiques européennes, mais discutait également de l’actualité politique française.

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